Témoignage de Lili Leignel, rescapée des camps.
(Mai 2019 à Saint-Pierre-des-Corps)
Les élèves de 3ème du collège Pablo Neruda sont allés entendre le témoignage d’une rescapée du camp de Ravensbrück.
Introduction vidéo :
Née en 1932 à Roubaix dans une famille juive d’origine hongroise, Lili fût arrêtée et déportée à 11 ans, en octobre 1943, avec ses parents et ses deux petits frères.
Séparés de leur père, déporté à Buchenwald, Lili, sa mère et ses frères sont eux déportés à Ravensbrück.
Puis nouvelle déportation vers Bergen Belsen, où ils sont détenus en même temps que Simone Veil et Anne Frank…
Libérés en avril 1945, c’est ensuite le retour vers la France, (en wagons à bestiaux), le placement dans une famille d’accueil, avant que la maman ne les retouve dans le sud ouest de la France.
Leur père fut fusillé quelques jours avant la libération du camps de concentration de Buchenwald.
IMPRESSIONS D’ELEVES DE 3ème :
Sacha Berry :
« J’ai trouvé que ce témoignage était intéressant car on ne se rend pas compte de l’horreur qu’ils ont vécu et les camps sont bien plus cruels que je ne le pensais. J’ai appris beaucoup de choses et je suis fier d’avoir écouté cette histoire racontée par une vraie déportée. C’est impressionnant de la voir et j’ai vraiment aimé cette intervention. J’admire aussi le courage de cette femme. »
Enola Antunes :
« J’ai pensé de cette rencontre, que c’était très intéressant. Je ne pensais pas que les camps de concentration étaient aussi durs et je trouve ça courageux que Lili témoigne aujourd’hui pour nous, les élèves, afin qu’on se rende compte de ce que nos ancêtres ont vécu. »
Antoine Malidor :
« La manière dont Lili racontait sa vie m’a ému car elle raconte cela avec tellement d’émotion. Elle m’a énormément étonné par son ouverture d’esprit et je trouve son témoignage très intéressant pour cette raison. En se rendant compte de l’atrocité des camps, je trouve écœurant le fait que certaines personnes remettent en cause ces événements. Pour finir, j’espère de tout mon cœur que cet épisode de l’histoire ne se reproduira plus ».
Beatriz Fonseca :
« Je trouve ça épatant qu’une femme qui a connu l’enfer alors qu’elle n’était qu’une enfant ait le courage de revivre encore et encore ce cauchemar afin de partager son histoire avec nous, dans l’espoir que cela ne se reproduise plus jamais. Ce que je trouve encore plus impressionnant, c’est la joie de vivre que dégage cette femme ».
Yacine Moumen :
« Je suis surpris que les trois enfants, malgré leur jeune âge, s’en soient sortis vivants et qu’en plus la mère ait réussi à les retrouver. Les conditions de vie étaient atroces à l’époque, beaucoup mourraient de faim. »
Eva Bourreau :
« J’ai été impressionnée car Lili était en forme pour son âge et réussissait à raconter son histoire à tout le monde, alors qu’elle a dû énormément souffrir à cette époque. Son discours était très touchant et émouvant. »
Calista Gauthier :
« J’ai vraiment ressenti le fait que témoigner pour les jeunes et être avec les jeunes donne à Lili de la joie, et cela fait avancer dans la vie. »
Nicolas Aubert :
« J’ai bien aimé la rencontre. Il y avait des moments tristes et joyeux. »
Marion Auger :
« J’ai vraiment adoré ce moment. Lili est une personne très forte et courageuse pour ce qu’elle a vécu. Pour moi c’est un exemple à suivre. Elle n’a rien lâché et je trouve ça super qu’elle vienne partager son histoire avec nous. Je l’ai trouvé très attachante, surtout quand elle parle de sa famille. J’avoue avoir eu envie de pleurer. J’ai aussi appris beaucoup de choses, j’ai été choquée quand elle nous a appris certaines choses, comme le fait que les nazis noyaient les bébés , j’ai trouvé ça horrible. J’ai aussi adoré le moment où elle a chanté à la fin, j’ai trouvé ça magnifique mais j’étais quand même surpris par sa mémoire. Elle se rappelle de beaucoup de choses, toutes les langues… A la fin j’ai pu prendre une photo avec elle. Je suis très heureuse et je garderai sa photo en souvenir pour ce merveilleux moment ».